« Objectifs du voyage » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
Les Equipages (publié le 01/06/2015)
== Les Equipages ==


[[Fichier:L'iste Equipage.jpg|250px|gauche|Liste de l'Equipage]]
[[Fichier:L'iste Equipage.jpg|250px|gauche|Liste de l'Equipage]]
Les équipages sont choisis de la meilleure qualité tant pour leur compétence que pour leur résistance à une très longue navigation. De ce point de vue on estime que les bretons sont tout indiqués. La composition du rôle d’équipage de chacun des bateaux est sensiblement la suivante : 6 officiers et 4 gardes de la Marine ou assimilés, une dizaine de savants ou techniciens, 6 maîtres et une dizaine de « surnuméraires » qui sont en général des maîtres spécialisés avec en particulier le second chirurgien. On compte également une dizaine de techniciens : charpentiers, calfats et voiliers ; 40 matelots : gabiers, timoniers ou simples matelots et 6 domestiques. Sur le plan militaire on dénombre une vingtaine de canonniers et fusiliers de différents niveaux. Au total l’équipage compte environ 110 personnes par navire.
Les équipages sont choisis de la meilleure qualité tant pour leur compétence que pour leur résistance à une très longue navigation. De ce point de vue on estime que les bretons sont tout indiqués. La composition du rôle d’équipage de chacun des bateaux est sensiblement la suivante : 6 officiers et 4 gardes de la Marine ou assimilés, une dizaine de savants ou techniciens, 6 maîtres et une dizaine de « surnuméraires » qui sont en général des maîtres spécialisés avec en particulier le second chirurgien. On compte également une dizaine de techniciens : charpentiers, calfats et voiliers ; 40 matelots : gabiers, timoniers ou simples matelots et 6 domestiques. Sur le plan militaire on dénombre une vingtaine de canonniers et fusiliers de différents niveaux. Au total l’équipage compte environ 110 personnes par navire.


Source : Association Lapérouse Albi
''Source : Association Lapérouse Albi''




 
Lapérouse est choisi dès le début de 1785 pour diriger l’expédition qui sera composée de deux navires. Il est totalement impliqué dans sa préparation à Paris, aux côtés de Charles Pierre Claret de Fleurieu qui rédige le plan de navigation. Le succès ou l’échec d’un voyage d’exploration est dépendant du choix des hommes appelés à la conduire. En confiant la direction des navires à deux marins aussi expérimentés et aussi brillants que Lapérouse et Fleuriot de Langle, Louis XVI et son ministre pensent mettre toutes les chances de leur côté. Chacun des deux navires hébergera environ 110 officiers, savants et marins - la plupart bretons, majoritairement de Brest et du Finistère.
 
 
Lapérouse est choisi dès le début de 1785 pour diriger l’expédition qui sera composée de deux navires. Il est totalement impliqué dans sa préparation à Paris, aux côtés de Fleurieu qui rédige le plan de navigation. Le succès ou l’échec d’un voyage d’exploration est dépendant du choix des hommes appelés à la conduire. En confiant la direction des navires à deux marins aussi expérimentés et aussi brillants que Lapérouse et Fleuriot de Langle, Louis XVI et son ministre pensent mettre toutes les chances de leur côté. Chacun des deux navires hébergera environ 110 officiers, savants et marins - la plupart bretons, majoritairement de Brest et du Finistère.


\[...\] L'aspect scientifique de la mission prend un caractère exceptionnel : jamais autant de savants, ingénieurs et artistes n'ont été embarqués. Les volontaires ne manquent pas et l’on doit sélectionner les hommes. Sont choisis 2 ingénieurs, 2 astronomes, 2 physiciens, 3 dessinateurs, 1 botaniste, 1 horloger, 3 naturalistes, 1 interprète de russe. Certains sont polyvalents : Dufresne et La Martinière sont naturaliste et botaniste, Mongez et Receveur, respectivement physicien et naturaliste sont également aumôniers. L'expédition est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation,  comme le sextant de Ramsden, le cercle de réflexion de Borda, les horloges marines de Ferdinand Berthoud… Certains sont achetés à Londres, d’autres prêtés par l’Observatoire de Paris pour les plus précieux ou par l’Académie de Marine pour les autres. \[...\]
\[...\] L'aspect scientifique de la mission prend un caractère exceptionnel : jamais autant de savants, ingénieurs et artistes n'ont été embarqués. Les volontaires ne manquent pas et l’on doit sélectionner les hommes. Sont choisis 2 ingénieurs, 2 astronomes, 2 physiciens, 3 dessinateurs, 1 botaniste, 1 horloger, 3 naturalistes, 1 interprète de russe. Certains sont polyvalents : Dufresne et La Martinière sont naturaliste et botaniste, Mongez et Receveur, respectivement physicien et naturaliste sont également aumôniers. L'expédition est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation,  comme le sextant de Ramsden, le cercle de réflexion de Borda, les horloges marines de Ferdinand Berthoud… Certains sont achetés à Londres, d’autres prêtés par l’Observatoire de Paris pour les plus précieux ou par l’Académie de Marine pour les autres. \[...\]