« Préparation des navires » : différence entre les versions

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''Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.''
''Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.''


== L'aspect scientifique ==


L'aspect scientifique de la mission prend un caractère exceptionnel : jamais autant de savants, ingénieurs et artistes n'ont été embarqués. Les volontaires ne manquent pas et l’on doit sélectionner les hommes. Sont choisis 2 ingénieurs, 2 astronomes, 2 physiciens, 3 dessinateurs, 1 botaniste, 1 horloger, 3 naturalistes, 1 interprète de russe. Certains sont polyvalents : Dufresne et La Martinière sont naturaliste et botaniste, Mongez et Receveur, respectivement physicien et naturaliste sont également aumôniers. L'expédition est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation,  comme le sextant de Ramsden, le cercle de réflexion de Borda, les horloges marines de Ferdinand Berthoud… Certains sont achetés à Londres, d’autres prêtés par l’Observatoire de Paris pour les plus précieux ou par l’Académie de Marine pour les autres.


De plus, les officiers et les savants disposent à bord d’une bibliothèque scientifique. La grande chambre est leur principal lieu de vie mais aussi celui de l’état-major. Ils y prennent leurs repas, y travaillent, s’y réunissent pour discuter... Beaucoup préfèrent l’isolement dans leur petite chambre, si toutefois ils ont la chance de s’en voir attribuer une. La place est comptée : les plus jeunes dorment dans la grande chambre et leur lit est démonté chaque matin. \[...\]




L'aspect scientifique de la mission prend un caractère exceptionnel : jamais autant de savants, ingénieurs et artistes n'ont été embarqués. Les volontaires ne manquent pas et l’on doit sélectionner les hommes. Sont choisis 2 ingénieurs, 2 astronomes, 2 physiciens, 3 dessinateurs, 1 botaniste, 1 horloger, 3 naturalistes, 1 interprète de russe. Certains sont polyvalents : Dufresne et La Martinière sont naturaliste et botaniste, Mongez et Receveur, respectivement physicien et naturaliste sont également aumôniers. L'expédition est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation,  comme le sextant de Ramsden, le cercle de réflexion de Borda, les horloges marines de Ferdinand Berthoud… Certains sont achetés à Londres, d’autres prêtés par l’Observatoire de Paris pour les plus précieux ou par l’Académie de Marine pour les autres.
== Les escales ==
 
De plus, les officiers et les savants disposent à bord d’une bibliothèque scientifique. La grande chambre est leur principal lieu de vie mais aussi celui de l’état-major. Ils y prennent leurs repas, y travaillent, s’y réunissent pour discuter... Beaucoup préfèrent l’isolement dans leur petite chambre, si toutefois ils ont la chance de s’en voir attribuer une. La place est comptée : les plus jeunes dorment dans la grande chambre et leur lit est démonté chaque matin. \[...\]


Lors des escales, une tente observatoire est dressée pour permettre aux astronomes de déterminer la position des terres et donc de cartographier avec précision les lieux visités. La relation entre les marins et les savants n’est pas toujours facile, ceux-ci n’ayant pas les mêmes objectifs : Lamanon ne cesse de récriminer contre les traversées trop longues et les escales trop courtes.
Lors des escales, une tente observatoire est dressée pour permettre aux astronomes de déterminer la position des terres et donc de cartographier avec précision les lieux visités. La relation entre les marins et les savants n’est pas toujours facile, ceux-ci n’ayant pas les mêmes objectifs : Lamanon ne cesse de récriminer contre les traversées trop longues et les escales trop courtes.
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Voir aussi des informations sur les savants dans 'La soute à biographies' dans la rubriques 'Les cales'.
Voir aussi des informations sur les savants dans 'La soute à biographies' dans la rubriques 'Les cales'.


 
== Savants et Artistes ==


Les quinze savants et artistes de l’expédition ne peuvent compter que sur leur propre savoir et celui consigné dans les ouvrages embarqués. C’est pourquoi chacun a emporté ses ouvrages de référence, soit plus de 350 volumes au total, acheté pour un total de 6 000 livres (ce qui équivaudrait à 72 000 €). Ce sont des livres de voyage (Cook, Bougainville, Kerguelen…), des livres scientifiques (astronomie nautique, physique, botanique, zoologie, minéralogie…) sans oublier quelques textes philosophiques ou romanesques pour passer le temps.
Les quinze savants et artistes de l’expédition ne peuvent compter que sur leur propre savoir et celui consigné dans les ouvrages embarqués. C’est pourquoi chacun a emporté ses ouvrages de référence, soit plus de 350 volumes au total, acheté pour un total de 6 000 livres (ce qui équivaudrait à 72 000 €). Ce sont des livres de voyage (Cook, Bougainville, Kerguelen…), des livres scientifiques (astronomie nautique, physique, botanique, zoologie, minéralogie…) sans oublier quelques textes philosophiques ou romanesques pour passer le temps.
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Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.
Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.


== Les repas ==


[[Fichier:Provisions.jpg|250px|droite|Les provisions]]
[[Fichier:Provisions.jpg|250px|droite|Les provisions]]
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Voici la recette des biscuits de mer (lien Wikipédia) ou galettes qui faisaient partie de la ration quotidienne des hommes à bord du navire.
Voici la recette des biscuits de mer (lien Wikipédia) ou galettes qui faisaient partie de la ration quotidienne des hommes à bord du navire.


 
== les temoignages ==


En marin expérimenté, chaque fois que possible, Lapérouse fait parvenir en France son journal de bord, des dessins et cartes, des rapports et du courrier. Une partie des documents est rapportée par le naturaliste Dufresne débarqué à Macao en 1787, une autre par Lesseps, débarqué au Kamchatka.
En marin expérimenté, chaque fois que possible, Lapérouse fait parvenir en France son journal de bord, des dessins et cartes, des rapports et du courrier. Une partie des documents est rapportée par le naturaliste Dufresne débarqué à Macao en 1787, une autre par Lesseps, débarqué au Kamchatka.