« Préparation des navires » : différence entre les versions
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''Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.'' | ''Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.'' | ||
== | == L'alimentation à bord == | ||
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| L’équipage déjeunait tous les matins à 7h30. La cloche du dîner sonnait à 11h30 et celle du souper à 5h30 du soir. | | [[Fichier:Provisions.jpg|250px|centré|Les provisions]] | ||
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|L’équipage déjeunait tous les matins à 7h30. La cloche du dîner sonnait à 11h30 et celle du souper à 5h30 du soir. | |||
Le premier repas était alternativement composé d’ail avec du biscuit et du grog, de café avec de la mélasse ou de la mélasse seule. Le second repas de viande soit fraîche ou salée avec du pain frais 3 jours de la semaine et les autres du biscuit, de la morue salée ou fraîche avec de l'aïoli. A souper les matelots mangeaient de la soupe et à ces deux repas ils avaient une ration de vin. | Le premier repas était alternativement composé d’ail avec du biscuit et du grog, de café avec de la mélasse ou de la mélasse seule. Le second repas de viande soit fraîche ou salée avec du pain frais 3 jours de la semaine et les autres du biscuit, de la morue salée ou fraîche avec de l'aïoli. A souper les matelots mangeaient de la soupe et à ces deux repas ils avaient une ration de vin. | ||
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''Source : Notes sur la nourriture à bord de l’Astrolabe, texte écrit par de Lesseps en 1791 afin d’informer l’expédition d’Entrecasteaux sur la vie à bord de l’Astrolabe, site du musée Lapérouse. | ''Source : Notes sur la nourriture à bord de l’Astrolabe, texte écrit par de Lesseps en 1791 afin d’informer l’expédition d’Entrecasteaux sur la vie à bord de l’Astrolabe, site du musée Lapérouse.'' | ||
''Source : Muséum d | ''Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique, photo de l'exposition.'' | ||
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La vie à bord d'un 74 canons et la recette des biscuits de mer | | colspan="3" |<u>Voir dans la soute à bateaux</u> : La vie à bord d'un 74 canons et la recette des biscuits de mer, galettes qui faisaient partie de la ration quotidienne des hommes à bord du navire. | ||
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== Les témoignages == | == Les témoignages == | ||
Dernière version du 11 février 2025 à 09:59
Le Commandant Fleuriot de Langle détaille l'avitaillement
Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.
L'aspect scientifique
L'aspect scientifique de la mission prend un caractère exceptionnel : jamais autant de savants, ingénieurs et artistes n'ont été embarqués. Les volontaires ne manquent pas et l’on doit sélectionner les hommes. Sont choisis 2 ingénieurs, 2 astronomes, 2 physiciens, 3 dessinateurs, 1 botaniste, 1 horloger, 3 naturalistes, 1 interprète de russe.
Certains sont polyvalents : Dufresne et La Martinière sont naturaliste et botaniste, Mongez et Receveur, respectivement physicien et naturaliste sont également aumôniers. L'expédition est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation, comme le sextant de Ramsden, le cercle de réflexion de Borda, les horloges marines de Ferdinand Berthoud… Certains sont achetés à Londres, d’autres prêtés par l’Observatoire de Paris pour les plus précieux ou par l’Académie de Marine pour les autres.
De plus, les officiers et les savants disposent à bord d’une bibliothèque scientifique. La grande chambre est leur principal lieu de vie mais aussi celui de l’état-major. Ils y prennent leurs repas, y travaillent, s’y réunissent pour discuter… Beaucoup préfèrent l’isolement dans leur petite chambre, si toutefois ils ont la chance de s’en voir attribuer une. La place est comptée : les plus jeunes dorment dans la grande chambre et leur lit est démonté chaque matin.
Les escales
Lors des escales, une tente observatoire est dressée pour permettre aux astronomes de déterminer la position des terres et donc de cartographier avec précision les lieux visités. La relation entre les marins et les savants n’est pas toujours facile, ceux-ci n’ayant pas les mêmes objectifs : Lamanon ne cesse de récriminer contre les traversées trop longues et les escales trop courtes.
Source : Musée de la marine - Un voyage de découvertes au siècle des Lumières
Voir aussi des informations sur les savants dans 'La soute à biographies' dans la rubriques 'Les cales'.
Savants et Artistes
Les quinze savants et artistes de l’expédition ne peuvent compter que sur leur propre savoir et celui consigné dans les ouvrages embarqués. C’est pourquoi chacun a emporté ses ouvrages de référence, soit plus de 350 volumes au total, acheté pour un total de 6 000 livres (ce qui équivaudrait à 72 000 €).
Ce sont des livres de voyage (Cook, Bougainville, Kerguelen…), des livres scientifiques (astronomie nautique, physique, botanique, zoologie, minéralogie…) sans oublier quelques textes philosophiques ou romanesques pour passer le temps.
Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.
L'alimentation à bord
| Voir dans la soute à bateaux : La vie à bord d'un 74 canons et la recette des biscuits de mer, galettes qui faisaient partie de la ration quotidienne des hommes à bord du navire. | ||
| Source : Musée National de la Marine https://www.musee-marine.fr/ | ||
Les témoignages
En marin expérimenté, chaque fois que possible, Lapérouse fait parvenir en France son journal de bord, des dessins et cartes, des rapports et du courrier. Une partie des documents est rapportée par le naturaliste Dufresne débarqué à Macao en 1787, une autre par Lesseps, débarqué au Kamchatka.
Ce témoignage direct permet de retracer le déroulement des journées, les escales pour se réapprovisionner en eau, bois et vivres frais. La navigation est presque continue, à peine interrompue par les haltes nécessaires à l’accomplissement des missions, ainsi qu’au ravitaillement et à l’entretien des navires.
Source : Musée de la Marine – Un voyage de découvertes au siècle des lumières.




