« Préparation des navires » : différence entre les versions

De Sur les traces de LAPEROUSE
Aller à : navigation, rechercher
Aucun résumé des modifications
 
(37 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
== Le Commandant Fleuriot de Langle détaille l'avitaillement ==
{|
{|
|+
|-
|-
| [[Fichier:Armement boussole.jpg|250px|gauche|L'armement de la Boussole]] || La Boussole et l’Astrolabe jaugent 500 tonneaux\*, mesurent 42 m de long et 8,50 m de large. Les 226 marins et savants embarquent à bord pour quatre ans avec : 950 tonnes de matériel nautique, 5 bœufs, 40 moutons, 40 cochons, 400 volailles avec le foin et les graines nécessaires, une bibliothèque de plusieurs centaines d’ouvrages, des instruments scientifiques les plus récents, des cadeaux et "objets d'échange" pour les indigènes (métal non travaillé, 20 000 outils, perles de verre, étoffes, vaisselle, médailles…),des graines à semer dans les pays abordés (choux, salades, carottes,…),une soixantaine d’arbres ou d’arbustes en pots à distribuer.\* jauge = contenance du bateau. Le tonneau est utilisé à cette époque, dans la marine, comme unité de volume.
| [[Fichier:Armement boussole.jpg|250px|gauche|L'armement de la Boussole]]|| La Boussole et l’Astrolabe jaugent 500 tonneaux, mesurent 42 m de long et 8,50 m de large.  
 
 
Les 226 marins et savants embarquent à bord pour quatre ans avec : 950 tonnes de matériel nautique, 5 bœufs, 40 moutons, 40 cochons, 400 volailles avec le foin et les graines nécessaires, une bibliothèque de plusieurs centaines d’ouvrages, des instruments scientifiques les plus récents, des cadeaux et "objets d'échange" pour les indigènes (métal non travaillé, 20 000 outils, perles de verre, étoffes, vaisselle, médailles…), des graines à semer dans les pays abordés (choux, salades, carottes,…), une soixantaine d’arbres ou d’arbustes en pots à distribuer.
 
 
'''jauge''' = contenance du bateau. Le tonneau est utilisé à cette époque, dans la marine, comme unité de volume.
|}
|}
''Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.''
== L'aspect scientifique ==




Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.
L'aspect scientifique de la mission prend un caractère exceptionnel : jamais autant de savants, ingénieurs et artistes n'ont été embarqués. Les volontaires ne manquent pas et l’on doit sélectionner les hommes. Sont choisis 2 ingénieurs, 2 astronomes, 2 physiciens, 3 dessinateurs, 1 botaniste, 1 horloger, 3 naturalistes, 1 interprète de russe.  


Certains sont polyvalents : Dufresne et La Martinière sont naturaliste et botaniste, Mongez et Receveur, respectivement physicien et naturaliste sont également aumôniers. L'expédition est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation,  comme le sextant de Ramsden, le cercle de réflexion de Borda, les horloges marines de Ferdinand Berthoud… Certains sont achetés à Londres, d’autres prêtés par l’Observatoire de Paris pour les plus précieux ou par l’Académie de Marine pour les autres.




De plus, les officiers et les savants disposent à bord d’une bibliothèque scientifique. La grande chambre est leur principal lieu de vie mais aussi celui de l’état-major. Ils y prennent leurs repas, y travaillent, s’y réunissent pour discuter… Beaucoup préfèrent l’isolement dans leur petite chambre, si toutefois ils ont la chance de s’en voir attribuer une. La place est comptée : les plus jeunes dorment dans la grande chambre et leur lit est démonté chaque matin.


L'aspect scientifique de la mission prend un caractère exceptionnel : jamais autant de savants, ingénieurs et artistes n'ont été embarqués. Les volontaires ne manquent pas et l’on doit sélectionner les hommes. Sont choisis 2 ingénieurs, 2 astronomes, 2 physiciens, 3 dessinateurs, 1 botaniste, 1 horloger, 3 naturalistes, 1 interprète de russe. Certains sont polyvalents : Dufresne et La Martinière sont naturaliste et botaniste, Mongez et Receveur, respectivement physicien et naturaliste sont également aumôniers. L'expédition est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation,  comme le sextant de Ramsden, le cercle de réflexion de Borda, les horloges marines de Ferdinand Berthoud… Certains sont achetés à Londres, d’autres prêtés par l’Observatoire de Paris pour les plus précieux ou par l’Académie de Marine pour les autres.
== Les escales ==


De plus, les officiers et les savants disposent à bord d’une bibliothèque scientifique. La grande chambre est leur principal lieu de vie mais aussi celui de l’état-major. Ils y prennent leurs repas, y travaillent, s’y réunissent pour discuter... Beaucoup préfèrent l’isolement dans leur petite chambre, si toutefois ils ont la chance de s’en voir attribuer une. La place est comptée : les plus jeunes dorment dans la grande chambre et leur lit est démonté chaque matin. \[...\]


Lors des escales, une tente observatoire est dressée pour permettre aux astronomes de déterminer la position des terres et donc de cartographier avec précision les lieux visités. La relation entre les marins et les savants n’est pas toujours facile, ceux-ci n’ayant pas les mêmes objectifs : Lamanon ne cesse de récriminer contre les traversées trop longues et les escales trop courtes.
Lors des escales, une tente observatoire est dressée pour permettre aux astronomes de déterminer la position des terres et donc de cartographier avec précision les lieux visités. La relation entre les marins et les savants n’est pas toujours facile, ceux-ci n’ayant pas les mêmes objectifs : Lamanon ne cesse de récriminer contre les traversées trop longues et les escales trop courtes.


Source : Musée de la marine - Un voyage de découvertes au siècle des Lumières


Voir aussi des informations sur les savants dans 'La soute à biographies' dans la rubriques 'Les cales'.
''Source : Musée de la marine - Un voyage de découvertes au siècle des Lumières''


''Voir aussi des informations sur les savants dans 'La soute à biographies' dans la rubriques 'Les cales'.''


== Savants et Artistes ==


Les quinze savants et artistes de l’expédition ne peuvent compter que sur leur propre savoir et celui consigné dans les ouvrages embarqués. C’est pourquoi chacun a emporté ses ouvrages de référence, soit plus de 350 volumes au total, acheté pour un total de 6 000 livres (ce qui équivaudrait à 72 000 €). Ce sont des livres de voyage (Cook, Bougainville, Kerguelen…), des livres scientifiques (astronomie nautique, physique, botanique, zoologie, minéralogie…) sans oublier quelques textes philosophiques ou romanesques pour passer le temps.
Les quinze savants et artistes de l’expédition ne peuvent compter que sur leur propre savoir et celui consigné dans les ouvrages embarqués. C’est pourquoi chacun a emporté ses ouvrages de référence, soit plus de 350 volumes au total, acheté pour un total de 6 000 livres (ce qui équivaudrait à 72 000 €).  


Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.
Ce sont des livres de voyage (Cook, Bougainville, Kerguelen…), des livres scientifiques (astronomie nautique, physique, botanique, zoologie, minéralogie…) sans oublier quelques textes philosophiques ou romanesques pour passer le temps.




[[Fichier:Provisions.jpg|250px|droite|Les provisions]]
''Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.''
| L’équipage déjeunait tous les matins à 7h1/2. La cloche du dîner sonnait à 11h1/2 et celle du souper à 5h1/2 . Le premier repas était alternativement composé d’ail avec du biscuit et du grog, de café avec de la mélasse ou de la


| mélasse seule. Le second repas de viande soit fraîche ou salée avec du pain frais 3 jours de la semaine et les autres du biscuit, de la morue salée ou fraîche avec de l'aïoli. A souper les matelots mangeaient de la soupe et à ces deux repas ils avaient une ration de vin. Les repas des officiers étaient également réglés, l'un à 9h du matin, et l’autre à 4h de l’après-midi. Le premier était un déjeuner à la fourchette de viande froide ou des soupes et des légumes farineux. Le dîner était bien servi, simple mais suffisant, et même délicat. Deux fois la semaine nous avions des liqueurs , tous les jours du pain frais et du café ; l’eau de la table était commune et celle qu’on nous donnait pour notre intérieur nous était distribuée par un officier. Nos provisions étaient abondantes en tout genre ; le vin dans la cale au lieu d’être arrimé avec du sable l’était avec du sel qui, après avoir été purifié, servait pour nos salaisons. Nos volailles et nos bestiaux se conservaient très bien.Source : Notes sur la nourriture à bord de l’Astrolabe, texte écrit par de Lesseps en 1791 afin d’informer l’expédition d’Entrecasteaux sur la vie à bord de l’Astrolabe, site du musée Lapérouse. | Source : Muséum d"histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique, photo de l'exposition.
== L'alimentation à bord ==
{|
|-
| [[Fichier:Provisions.jpg|250px|centré|Les provisions]]
|-
|L’équipage déjeunait tous les matins à 7h30. La cloche du dîner sonnait à 11h30 et celle du souper à 5h30 du soir.
Le premier repas était alternativement composé d’ail avec du biscuit et du grog, de café avec de la mélasse ou de la mélasse seule. Le second repas de viande soit fraîche ou salée avec du pain frais 3 jours de la semaine et les autres du biscuit, de la morue salée ou fraîche avec de l'aïoli. A souper les matelots mangeaient de la soupe et à ces deux repas ils avaient une ration de vin.


Les repas des officiers étaient également réglés, l'un à 9h du matin, et l’autre à 4h de l’après-midi. Le premier était un déjeuner à la fourchette de viande froide ou des soupes et des légumes farineux. Le dîner était bien servi, simple mais suffisant, et même délicat.


Voir dans la soute à bateaux : 
Deux fois la semaine nous avions des liqueurs , tous les jours du pain frais et du café ; l’eau de la table était commune et celle qu’on nous donnait pour notre intérieur nous était distribuée par un officier. Nos provisions étaient abondantes en tout genre ; le vin dans la cale au lieu d’être arrimé avec du sable l’était avec du sel qui, après avoir été purifié, servait pour nos salaisons. Nos volailles et nos bestiaux se conservaient très bien.
[[Fichier:Ration quotidienne.jpg|250px|gauche|Ration Quotidienne]]
La vie à bord d'un 74 canons (cliquer sur l'alimentation, et notamment 'une ration quotidienne par homme d'équipage' et 'dégradation de l'eau').![http://www.musee-marine.fr/programmes_multimedia/vieabord/vieABord_fr.html L'alimentation : une ration par homme d'?quipage]




[[Fichier:Tonneau degradation de l'eau.jpg|250px|droite|Tonneau de degradation de l'eau]]
''Source : Notes sur la nourriture à bord de l’Astrolabe, texte écrit par de Lesseps en 1791 afin d’informer l’expédition d’Entrecasteaux sur la vie à bord de l’Astrolabe, site du musée Lapérouse.''
Voir dans la soute à bateaux : La vie à bord d'un 74 canons (cliquer sur l'alimentation, et notamment 'une ration quotidienne par homme d'équipage' et 'dégradation de l'eau').


''Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique, photo de l'exposition.''
|}




[[Fichier:Oldest ship biscuit Kronborg.jpg|250px|centré|Oldest ship biscuit Kronborg]]


Voici la recette des biscuits de mer (lien Wikipédia) ou galettes qui faisaient partie de la ration quotidienne des hommes à bord du navire.
{| class="wikitable"
| colspan="3" |<u>Voir dans la soute à bateaux</u> : La vie à bord d'un 74 canons et la recette des biscuits de mer, galettes qui faisaient partie de la ration quotidienne des hommes à bord du navire.
|-
|[[Fichier:Tonneau degradation de l'eau.jpg|350px|centré|Tonneau de degradation de l'eau]]
|[[Fichier:Oldest ship biscuit Kronborg.jpg|200px|centré|Oldest ship biscuit Kronborg]]
|[[Fichier:Ration quotidienne.jpg|400px|centré|Ration Quotidienne]]
|-
| colspan="3" |''Source : Musée National de la Marine https://www.musee-marine.fr/''
|}


== Les témoignages ==




Ligne 54 : Ligne 81 :
Ce témoignage direct permet de retracer le déroulement des journées, les escales pour se réapprovisionner en eau, bois et vivres frais. La navigation est presque continue, à peine interrompue par les haltes nécessaires à l’accomplissement des missions, ainsi qu’au ravitaillement et à l’entretien des navires.
Ce témoignage direct permet de retracer le déroulement des journées, les escales pour se réapprovisionner en eau, bois et vivres frais. La navigation est presque continue, à peine interrompue par les haltes nécessaires à l’accomplissement des missions, ainsi qu’au ravitaillement et à l’entretien des navires.


Source : Musée de la Marine – Un voyage de découvertes au siècle des lumières.
''Source : Musée de la Marine – Un voyage de découvertes au siècle des lumières.''

Dernière version du 11 février 2025 à 09:59

Le Commandant Fleuriot de Langle détaille l'avitaillement

L'armement de la Boussole
L'armement de la Boussole
La Boussole et l’Astrolabe jaugent 500 tonneaux, mesurent 42 m de long et 8,50 m de large.


Les 226 marins et savants embarquent à bord pour quatre ans avec : 950 tonnes de matériel nautique, 5 bœufs, 40 moutons, 40 cochons, 400 volailles avec le foin et les graines nécessaires, une bibliothèque de plusieurs centaines d’ouvrages, des instruments scientifiques les plus récents, des cadeaux et "objets d'échange" pour les indigènes (métal non travaillé, 20 000 outils, perles de verre, étoffes, vaisselle, médailles…), des graines à semer dans les pays abordés (choux, salades, carottes,…), une soixantaine d’arbres ou d’arbustes en pots à distribuer.


jauge = contenance du bateau. Le tonneau est utilisé à cette époque, dans la marine, comme unité de volume.

Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.

L'aspect scientifique

L'aspect scientifique de la mission prend un caractère exceptionnel : jamais autant de savants, ingénieurs et artistes n'ont été embarqués. Les volontaires ne manquent pas et l’on doit sélectionner les hommes. Sont choisis 2 ingénieurs, 2 astronomes, 2 physiciens, 3 dessinateurs, 1 botaniste, 1 horloger, 3 naturalistes, 1 interprète de russe.

Certains sont polyvalents : Dufresne et La Martinière sont naturaliste et botaniste, Mongez et Receveur, respectivement physicien et naturaliste sont également aumôniers. L'expédition est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation,  comme le sextant de Ramsden, le cercle de réflexion de Borda, les horloges marines de Ferdinand Berthoud… Certains sont achetés à Londres, d’autres prêtés par l’Observatoire de Paris pour les plus précieux ou par l’Académie de Marine pour les autres.


De plus, les officiers et les savants disposent à bord d’une bibliothèque scientifique. La grande chambre est leur principal lieu de vie mais aussi celui de l’état-major. Ils y prennent leurs repas, y travaillent, s’y réunissent pour discuter… Beaucoup préfèrent l’isolement dans leur petite chambre, si toutefois ils ont la chance de s’en voir attribuer une. La place est comptée : les plus jeunes dorment dans la grande chambre et leur lit est démonté chaque matin.

Les escales

Lors des escales, une tente observatoire est dressée pour permettre aux astronomes de déterminer la position des terres et donc de cartographier avec précision les lieux visités. La relation entre les marins et les savants n’est pas toujours facile, ceux-ci n’ayant pas les mêmes objectifs : Lamanon ne cesse de récriminer contre les traversées trop longues et les escales trop courtes.


Source : Musée de la marine - Un voyage de découvertes au siècle des Lumières

Voir aussi des informations sur les savants dans 'La soute à biographies' dans la rubriques 'Les cales'.

Savants et Artistes

Les quinze savants et artistes de l’expédition ne peuvent compter que sur leur propre savoir et celui consigné dans les ouvrages embarqués. C’est pourquoi chacun a emporté ses ouvrages de référence, soit plus de 350 volumes au total, acheté pour un total de 6 000 livres (ce qui équivaudrait à 72 000 €).

Ce sont des livres de voyage (Cook, Bougainville, Kerguelen…), des livres scientifiques (astronomie nautique, physique, botanique, zoologie, minéralogie…) sans oublier quelques textes philosophiques ou romanesques pour passer le temps.


Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique.

L'alimentation à bord

Les provisions
Les provisions
L’équipage déjeunait tous les matins à 7h30. La cloche du dîner sonnait à 11h30 et celle du souper à 5h30 du soir.

Le premier repas était alternativement composé d’ail avec du biscuit et du grog, de café avec de la mélasse ou de la mélasse seule. Le second repas de viande soit fraîche ou salée avec du pain frais 3 jours de la semaine et les autres du biscuit, de la morue salée ou fraîche avec de l'aïoli. A souper les matelots mangeaient de la soupe et à ces deux repas ils avaient une ration de vin.

Les repas des officiers étaient également réglés, l'un à 9h du matin, et l’autre à 4h de l’après-midi. Le premier était un déjeuner à la fourchette de viande froide ou des soupes et des légumes farineux. Le dîner était bien servi, simple mais suffisant, et même délicat.

Deux fois la semaine nous avions des liqueurs , tous les jours du pain frais et du café ; l’eau de la table était commune et celle qu’on nous donnait pour notre intérieur nous était distribuée par un officier. Nos provisions étaient abondantes en tout genre ; le vin dans la cale au lieu d’être arrimé avec du sable l’était avec du sel qui, après avoir été purifié, servait pour nos salaisons. Nos volailles et nos bestiaux se conservaient très bien.


Source : Notes sur la nourriture à bord de l’Astrolabe, texte écrit par de Lesseps en 1791 afin d’informer l’expédition d’Entrecasteaux sur la vie à bord de l’Astrolabe, site du musée Lapérouse.

Source : Muséum d'histoire naturelle – Le voyage de monsieur de La Pérouse - dossier pédagogique, photo de l'exposition.


Voir dans la soute à bateaux : La vie à bord d'un 74 canons et la recette des biscuits de mer, galettes qui faisaient partie de la ration quotidienne des hommes à bord du navire.
Tonneau de degradation de l'eau
Tonneau de degradation de l'eau
Oldest ship biscuit Kronborg
Oldest ship biscuit Kronborg
Ration Quotidienne
Ration Quotidienne
Source : Musée National de la Marine https://www.musee-marine.fr/

Les témoignages

En marin expérimenté, chaque fois que possible, Lapérouse fait parvenir en France son journal de bord, des dessins et cartes, des rapports et du courrier. Une partie des documents est rapportée par le naturaliste Dufresne débarqué à Macao en 1787, une autre par Lesseps, débarqué au Kamchatka.

Ce témoignage direct permet de retracer le déroulement des journées, les escales pour se réapprovisionner en eau, bois et vivres frais. La navigation est presque continue, à peine interrompue par les haltes nécessaires à l’accomplissement des missions, ainsi qu’au ravitaillement et à l’entretien des navires.

Source : Musée de la Marine – Un voyage de découvertes au siècle des lumières.